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SATHONAY-CAMP
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MADAME, MADEMOISELLE, MONSIEUR.
Votre bulletin municipal, vieux de six ans, vient de disparaître. Il a essayé de vous tenir au courant, des événements saillants de la vie communale. Les comptes rendus des Conseils municipaux, continueront à vous être adressés selon la méthode utilisée déjà deux fois.
Mais vous vivez au sein d'une collectivité dont vous faites partie intégrante, et dont vous attendez, hors de votre travail, pour votre famille et vous-même, les joies délassantes d'un lieu agréable et accueillant. Connaissez-vous l'origine de cette grande famille ? Ses aspirations ? Ses réalisations ? Sa vie collective ? Ses difficultés ? Ses projets ? A toutes ces questions vos administrateurs élus essayeront de répondre ; c'est là l'objet de ce nouveau Bulletin Municipal qui a perdu sa présentation austère « administrative » pour faire place à une luxueuse revue, commune aux deux Sathonay, que vous aurez plaisir à lire dans le silence de votre appartement et à montrer ensuite à vos amis gui jugeront avec quels soucis nous nous employons à la modernisation de votre cité et à son bien-être. Grâce à la publicité des commerçants et artisans des deux communes, vous pourrez bénéficier de la distribution gratuite de ce bulletin qui sera à votre disposition dans vos Mairies respectives ou chez les annonceurs. Ces derniers, en facilitant votre tâche auront contribué au succès de cette édition. Qu'ils trouvent ici, l'expression de notre reconnaissance et nos remerciements.
par le Docteur Robert VINCENT
Maire de Sathonay-Camp
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DOCTEUR VINCENT ROBERT
Blain
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SATHONAY - VILLAGE
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                  MONSIEUR RACT GABRIEL
Inauguration
de la nouvelle Mairie
Par Monsieur RACT Gabriel
Maire de Sathonay-Village

Permettez-moi tout d'abord de vous souhaiter la bienvenue en notre petite commune. Cette commune dont le nom comporte un petit mot charmant « village » — bien agréable à l'oreille — Sathonay-Camp c'est martial, énergique, ça sonne comme un clairon. Sathonay-Village c'est déjà la campagne, et ce n'est pas, loin de là, un terme péjoratif, bien au contraire.
 

On s'attend à y rencontrer le petit train départemental cher à « Mireille», hélas, on ne le rencontre plus souvent ce petit train serpentant à travers les vallons, qui sentent bon les acacias au printemps. Il finit son contrat, et sans doute, va-t-il bientôt disparaître.
Sur ce petit train, que de charmantes histoires bien savoureuses et bien Françaises, les Anciens de la commune pourraient nous raconter, en même temps qu'ils nous diraient tous les services qu'il a rendus.
Deux chiffres suffisent pour marquer l'importance de ce petit train.
— en 1934 — 7 arrêts par jour dans les deux sens à la Halte des Combes.
— en 1965 — 1 seul trajet par jour par les Cars LAFOND. Il semblerait donc que pour les moyens de transports en commun, nous sommes allés un peu à « reculons » dans la voie du Progrès.
Comme nous voilà bien loin de l'inauguration de notre Mairie me direz-vous !... pas tellement, car cette petite leçon de modestie que l'on peut retirer de cette anecdote, c'est un peu celle que l'on retient devant cette vénérable Mairie que nous allons quitter aujourd'hui.
Si nous sommes ici, c'est pour nous souvenir ensemble de tout ce qu'elle a représenté pour les habitants de cette commune. Mariages, déclarations de naissances, grandes heures historiques de la France, ou encore les moments de chagrin des déclarations de décès. Les moments sombres de l'occupation.
Chacun a des souvenirs, qu'il associe à l'image de cette Mairie. C'est un peu cela, je crois, l'âme d'une commune, et je comprends mieux aujourd'hui cher Monsieur Danis, la peine que vous aviez à envisager de la quitter.
Leçon d'humilité aussi à retirer de ces vieux murs. Lors du déménagement l'occasion me fut offerte de feuilleter les vieilles archives, les livres de délibérations du Conseil remontant à de nombreuses années, que de découvertes !...
Pensons-nous terrains de sport, on constate qu'il y a plus de 20 ans d'autres y ont pensé avant nous et n'ont pas réalisé du fait d'événements douloureux.
Pensons-nous égouts, et il faut sérieusement y penser, on s'aperçoit en lisant les vieux feuillets des registres de délibérations, qu'il y a plus de cinquante ans, un égout a été construit, solide, répondant encore aux nécessités actuelles, et même à celles de l'Avenir. Vous vous en souvenez M. Beyrieux, puisque le réalisateur fut Monsieur Chol, un de vos parents.
Pensons-nous élargissement de routes ou tout autre projet de sens unique, pour répondre aux nécessités de la circulation de 1975, là encore on s'aperçoit que ces problèmes ont été envisagés et étudiés il y a bien longtemps par M. Burdin Louis.
Pensons-nous électricité ou force, on s'aperçoit qu'un ancien Maire, Monsieur Coqui, qui vient de nous quitter, élaborait le plan d'éclairage dont nous profitons encore. Évidemment il faudra le revoir. Mais enfin, il y a 40 ans, lui, était en avance sur les besoins de l'époque, maintenant nous sommes en retard par rapport aux nécessités actuelles.
Petite leçon d'humilité, là encore, à retenir, pour stimuler l'activité à venir du Conseil municipal actuel.
J'ai depuis ces lectures, un certain respect pour les registres de délibérations du Conseil municipal. « Les Livres de Raisons des Communes de France » comme disait un politique. Dans un style administratif peut-être, il reflète toutes les espérances des habitants d'une commune, et l'on s'aperçoit en les lisant que ces soucis et ces espérances sont bien toujours les mêmes, si les formes techniques et leur expression changent.
Modestie — Continuité — Respect du passé — Espérance en avenir— voilà les mots sur lesquels nous pouvons méditer devant cette Mairie.
Nous allons donc maintenant, après être venus ici nous souvenir et prendre conseil du passé, aller vers notre avenir en inaugurant une Nouvelle Mairie — plus belle — plus majestueuse .. plus imposante. Elle est déjà prête pour l'horizon 1985 de cette commune.
Après nous être recueillis au monument aux morts, devant les noms de ceux qui ont donné leur vie pour que vive leur patrie commune, nous porterons notre drapeau à son nouvel emplacement avec dans ses plis l'âme des lieux que nous quittons.
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L'ADMINISTRATION MUNICIPALE
DE
SATHONAY-CAMP

1966-9.jpg CONSEIL MUNICIPAL DE SATHONAY-CAMP (Photo Garil)

Maire : M. VINCENT Robert, Docteur en Médecine.
Adjoints: 1er Adjoint: DANIS Maurice, Inspecteur Sécurité Sociale.

2ème Adjoint : GOUX Georges, Professeur Technique.

MEMBRES DU CONSEIL MUNICIPAL
RÉCEPTION MUNICIPALITÉ
Vous pourrez trouver à la Mairie :
Chaque soir, le Maire, (réception de 18 h 30 à 19 h, pour toutes questions orales ou écrites et celles demandant une étude; suggestions diverses, etc...) sauf mercredi et samedi
Chaque mois, le dimanche, de 9 h à 10 h
a) le Maire, premier et troisième dimanche
b) les Adjoints, deuxième et quatrième dimanche
(le premier Adjoint: questions d'assurance vieillesse et lois sociales ; le second Adjoint : voirie, travaux, enseignement technique

c) Chaque premier dimanche, MM Marchai et Thomas conseillers municipaux: comptabilité générale, droit privé et commercial; de plus, tous les dimanches de février: questions relatives aux déclarations d'impôts.
d) Chaque deuxième dimanche, M. Rondeau, conseiller municipal : lois militaires relatives aux jeunes, sursis, incorporation, mutation, etc...
3° Chaque troisième samedi, de 16 h à 17 h, M Grosson, conseiller municipal : toutes questions relatives au sport.
4° Mademoiselle Fournier, conseillère municipale, qui recevra sur rendez-vous, pour répondre à toutes questions relatives a 1 éducation nationale, la scolarité, etc.
5» Le Greffier du Juge d'Instance : chaque premier mardi, à 14 heures.
6° L'Inspecteur des Impôts: chaque premier vendredi de 10 h à midi.
MM.
BRUN Pierre, Artisan électricien.
VOISARD Pierre, Docteur Vétérinaire.
REIGUE André, Entrepreneur Bâtiments.
PAUMIER Gabriel, Employé
FOURNIER Jacques, Retraité.
RONDEAU Marcel, Commis d'Administration.
GROSSON Marius, Retraité.
MARCHAL Roger, Comptable.
Mlle FOURNIER Hélène, Directrice d'école.
MM.
PIOLTI Fernand, Employé.
THIBERT Guy, Chef de Garage.
THOMAS René, Comptable.
GONTARD Marcel, Chef de chantiers
FAVRE Ernest, Employé.
Mme CAILLETTE Mauricette,sans profession.
MM.

REVEL Lucien, Receveur P.T.
VANET Jean-Louis, Employé.
Mme GODDARD Marcelle, sans profession.

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LA MAIRIE (Edition Cellard)

COMMISSIONS MUNICIPALES :

Membres du Bureau d'Aide Sociale: MM. Revel; Fournier ; Favre ; Mme Goddard.

Commissions « Finances-Travaux »: MM. Thomas, Marchai, Revel, Mile Fournier, MM. Reigue, Grosson, Goddart, Vanet.
Voirie, cimetière, éclairage, égout, eaux: Dr. Voisard, MM. Goux, Thibert, Brun, Reigue.
Éducation Nationale: MMmes Caillette, Goddard, Mlle Fournier, MM. Rondeau, Fournier.
Fêtes et Sports: MM. Paumier, Grosson, Piolti, Rondeau, Brun.
Syndicats divers: Dr Vincent, MM. Danis, Goux.
P.S. : Le Maire et les Adjoints font de droit, partie de toutes les Commissions.
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 LE CHATEAU DE SATHONAY-VILLAGE (
Editions Trolliet)

L'Administration
Municipale de

SATHONAY-VILLAGE
   
PERMANENCES :
M. le MAIRE : Lundi, mercredi, vendredi, de 8 h 30 à 19 h.
Samedi : de 14 h à 16 h.
Dimanche : 2e et 4e dimanches du mois, de 10 h à 11 h.
M. L'ADJOINT : Mardi, jeudi, de 18 h à 19 h. — Éventuellement

le samedi pendant les absences de Monsieur le Maire, de 14 h à 16 h.
Dimanche : 1er dimanche du mois, de 10 h à 11 h.
M. MO1ROUD : 3e dimanche du mois, de 10 h à 11 h.
M. Maurice BERNARD : 1er samedi du mois, de 16 h à 18 h.
M. Benoît BERNARD : 3e samedi du mois, de 16 h à 18 h.
M. MILLERON : 4
e dimanche du mois.
Mme GARNIER, déléguée de l'U.D.A.F. à l'Aide Sociale : 3e

vendredi du mois, de 9 h à 11 h.
SECRÉTARIAT DE MAIRIE
Ouverture au public: mardi, mercredi, jeudi, vendredi, de 14 h à 18 h.
Samedi, de 9 heures à midi.

Aide-mémoire : voir aide-mémoire Sathonay-Camp, page: 17
CONSEIL MUNICIPAL
MAIRE : M. RACT Gabriel, Représentant.
ADJOINT : M. DREVET Jacques, Exploitant agricole.
CONSEILLERS
M. MILLERON Jean, Exploitant agricole.
M. MOIROUD Marcel, Inspecteur Caisse d'Epargne.
M. BOURÉE Alexis, Exploitant agricole.
M. VILLIER Charles, Exploitant agricole.
M. BERTHON Gabriel, Gérant.
M. GARNIER Jean, Chauffeur.
M. BERNARD Benoît, Exploitant agricole.
M. MATHEZ Maurice, Chauffeur.
M. BERNARD Maurice, Représentant.
M. PERRET René, Chauffeur.
M. GAY Emile, Artisan Menuisier-Charpentier.
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CONSEIL MUNICIPAL DE SATHONAY-VILLAGE
Dîners sur commande - Noces
Banquets - Salles pour sociétés
Jeux de boules - Pensions

Hôtel-Restaurant Pierre VERRIER
Route de Vancia
SATHONAY-VILLAGE (Ain) — Tél. 10

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Maires des Communes de Sathonay-Camp et Sathonay-Village
Voici, en situant la période de leur mandat, les noms de tous les maires qui, au cours d'une soixantaine d'années ont présidé aux destinées de votre commune. Élus, ils ont donné le meilleur d'eux-mêmes en perpétuant une tradition de dévouement à la cause de leurs administrés, sous les formes les plus diverses. Leur passage a souvent été marqué d'une empreinte personnelle ; par la création d'œuvres sociales, une gestion adroite dans des moments difficiles, ou encore par des réalisations hardies souvent critiquées sur l'heure, mais s'avérant plus tard très bonnes. Ils ont droit à notre reconnaissance.
Nous avons pu rassembler les portraits de quelques anciens maires décédés, nous sommes heureux de pouvoir les publier.
1 CONSULTEZ LE TABLEAU CI-CONTRE
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Pour bien aimer son Pays, il faut le connaître jusqu'à sa mœlle,
et la Géologie est la mœlle de la Géographie '
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L'homme s'intéresse aux choses qui l'environnent et tout particulièrement au pays qu'il habite, à la région qu'il parcourt, aux terres qu'il cultive. Lorsqu'il regarde autour de lui, il pense que le relief qu'il voit aujourd'hui n'était pas le même, autrefois, et que son aspect actuel est le résultat d'une longue histoire.
C'est cette histoire que nous allons essayer de résumer en évoquant les transformations successives de la région de Sathonay, au cours des temps passés, et expliquant le relief actuel.
La région de Sathonay renferme tout d'abord des terrains dit « Archéens », antérieurs à l'ère primaire et comportant essentiellement des roches d'origine éruptives dites « Gneiss » (mélange de quartz, mica et de feldspaths).
Ces roches affleurent à Fleurieu, Rochetaillée, l'île Barbe, vers Loyasse. Elles ont laissé l'emplacement où est taillé « l'Homme de la Roche ». Ce sont les plus anciens vestiges du passé de la région.
Tout ceci a été vivement plissé par la suite, et Sathonay et ses environs se sont trouvés sur un pli en relief anticlynal, avec Fleurieu et Rochetaillée.
Première conclusion !
Il est donc inutile de chercher dans notre sous-sol du charbon, qui ne se tient que sous les synclinaux (Saint-Etienne).
Ce relief primitif fut encore modifié par les éruptions du voisinage immédiat qui nous donnèrent les coulées de lave où s'incrustent la vigne et le « troisième fleuve de Lyon : le Beaujolais ».
Le relief de l'époque comprenait une presqu'île montagneuse, dont un des sommets se trouvait à l'emplacement actuel de Sathonay-Village d'où l'on découvrait des lagunes
(Extraits de l'Echo de Sathonay-Camp -
par J.-B MARTIN, Professeur de Géographie.

(Sathonay-Camp, Rillieux et Crépieux).
Au Nord, l'horizon était souvent obscurci par les fumées des appareils volcaniques du Beaujolais actuel, ou illuminé par les éclairs qui accompagnaient les nuées ardentes.
Spectacle grandiose, qui dura jusqu'à la période secondaire, époque à laquelle la région de Sathonay était devenue une pénéplaine, après plusieurs années d'érosion.
L'ère secondaire commence par le « Trias ».
Nous sommes alors au « bord de la mer ». C'est le « Petit Nice » de l'époque. Les nombreux sédiments se déposent alors, contenant en particulier les innombrables petites « Huîtres », dont on retrouve si souvent les fossiles dans les anciennes constructions ou dans les murs de clôture.
Puis vint l'époque Jurassique, celle qui laissa la « Pierre de Couzon », et ses nombreuses carrières (la Mairie de Sathonay-Village est faite de ces pierres, comme beaucoup de maisons lyonnaises construites il y a plus de 100 ans).
Ces pierres contiennent des squelettes de petits coquillages, petites plaques polygonales qui font scintiller les roches au soleil, mais les rendent poreuses et peu isothermiques.
Pendant toute cette période, la région de Sathonay ne fut qu'un fond de mer recouvert d'eaux plus ou moins agitées et profondes, où vivait une faune composite, se modifiant en fonction de la salure des eaux.
C'est vers la fin du secondaire que se produisirent les grands mouvements de l'écorce terrestre : notre région se trouve soulevée au dessus du niveau de la mer et soumise aux agents d'érosion. Après plusieurs milliers d'années, les assises sont grignotées, déchiquetées, transformées en cailloux, en galets, en sable, en limons. La mer recule vers le Sud et les premières terres alluviales apparaissent.
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Elles vont s'agrandir et s'épaissir avec l'ère tertiaire.
C'est une ère calme. Le travail est lent mais continu. Les phénomènes d'érosion et de dénudation des terres se poursuivent inlassablement. Les eaux d'érosion chargées de débris s'infiltrent dans les grottes, crevasses, fentes et les comblent.
Les exploitants actuels de carrières retrouvent parfois l'emplacement de ces grottes, crevasses et fentes, et y découvrent des richesses géologiques animales, minérales et végétales.
Il y a encore beaucoup à découvrir pour ceux que ces travaux intéressent.
Pendant toute cette période, la région de Sathonay est occupée par un lac dans lequel viennent se déverser les affluents des Monts du Lyonnais et du Mont d'Or.
L'homme va bientôt apparaître.
Laissant de nombreuses traces, cette période est intéressante à étudier en détail, : la mer, par suite de petits bouleversements locaux, remonte à nouveau jusqu'à nous. Le niveau des eaux se situait à la cote 205 laissant apparaître la Roche de Pierre Seize, la Croix Rousse, le Vernay et le Promontoire de Sathonay-Village. (Les fossiles retrouvés au Ravin permettent de dire que la mer a battu la lèvre Nord du Ravin, en faisant à nouveau une « Côte d'Azur ». La flore de l'époque (palmiers, tulipiers, lauriers, séquoias, figuiers) laisse à penser que le climat de notre région jouissait d'un climat analogue à Madère ou à la Sicile méridionale, où se retrouvent actuellement les mêmes essences.
Sous un tel climat, la faune est abondante. C'est l'époque où apparaissent les grands animaux : l'Hipparion (cheval à 3 doigts) le Dinotherium (mammifère de 5 m de haut), le Mastodonte, animaux disparus aujourd'hui.
Cette terre agitée par les soubresauts des plissements alpins va devenir ce qu'elle est à peu près aujourd'hui. La mer se retire dans le goulet alpin qui s'étend de la Méditerranée à la Suisse, laissant, après ce retrait, des parties hautes qui émergent, et des parties basses qui forment des lacs. Sathonay se trouve alors le Centre d'un lac limité par les Monts du Beaujolais et du Lyonnais. Les eaux s'écoulent lentement vers la mer qui s'est retirée jusqu'à Givors.
Les sédiments qui se déposent alors forment sans doute les soubresauts du ravin de Sathonay sur lesquels les glaciers du quaternaire vont ajouter les cailloutis et laisser leurs moraines.
Cette époque se caractérise par la formation du Réseau
Hydraulique de base, descendant des Alpes nouvellement
formées et apportant avec elles les premiers cailloux alpins.

On les retrouve à la base de la côtière, au bas et le long de la rive droite du Ravin, en particulier dans la tranchée de la voie ferrée de Sathonay à Trévoux, notamment entre le premier viaduc et la coupure située à l'Ouest de la Halte des Combes, vers le second viaduc.
Ce sont les couches géologiques les plus anciennes de la région, visibles sur une grande étendue. Elles datent de la fin de l'ère tertiaire et forment les « Jaunes Ferrugineuses », (mélange de cailloux et de galets de diverses grosseurs, enrobés dans une pellicule de sable plus ou moins épaisse, grasse et tachante).
(Attention aux jolis robes et aux costumes clairs).
Cette pellicule de sable, qui agglomère les cailloux, contient de l'argile ce qui les rend pratiquement inutilisables pour la construction ainsi que l'ensemble du dépôt qui ne peut guère être utilisé que pour l'empierrement des routes.
Voilà pourquoi, il n'existe pas de carrière à pierres de construction sur la rive droite du ravin des « Combes ».
Pendant toute cette période, les alluvions alpins amenés par le Rhône forment dans notre région un vaste champ dépandage, qui recouvre toutes les Dombes et dont les tranchées de Sathonay-Village, de Miribel et de Beynost ne montrent qu'une faible partie.
Ces cailloutis alluvionnaires s'étagèrent jusqu'à la cote 280 avec des phases de déblaiement et de remblaiement suivant les caprices du Rhône ; celui-ci ne faisant alors qu'un avec la Saône, obturait souvent le passage de Rochetaillée.
Quand ce passage était libre, le Rhône déblayait les cailloux avec force depuis Fontaines jusqu'à Loyasse.
L'emplacement de Sathonay-Village (un peu à l'écart des eaux furieuses du Rhône) dominait d'au moins 50 m la plaine de Sathonay-Camp, dont les cailloutis ferrugineux étaient entraînés par la force du « Géant Alpin ».
Nous arrivons ainsi à l'extrême fin du tertiaire. La rive droite du Ravin a alors, à peu près, la même forme qu'aujourd'hui. Seuls, quelques mètres de dépôts glaciaires et de limons sont venus recouvrir le niveau de 280 mètres (niveau des alluvions « Jaunes Ferrugineuses) ».
La rive gauche a été dépouillée de ces mêmes alluvions par le fleuve torrentueux.
Maintenant vont arriver, sur cette rive, les « cailloux gris » du quaternaire. Ce que nous verrons plus tard.
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Notre Commune voisine de Lyon va subir la poussée expansionniste de la grande ville voisine, elle va certainement se développer dans les années à venir. Il faut lui donner les moyens de cette expansion.
A partir de cet instant. Monsieur le Préfet, la situation est beaucoup moins idyllique, mais il faut bien la montrer telle qu'elle est. — Une classe fermée en 1965 — L'effectif de l'école passant de 123 en 1957 à 46 en 1965 — à 12 km de la place Bellecour, ce n'est pas une situation normale.
L'électricité 220 volts — plus souvent 190 que 220 en bout de ligne ou lorsque tournent quelques machines implantées sur notre commune. Pas de possibilités actuellement de nouvelles implantations de petites industries à main d'œuvre féminines par exemple, qui rendraient tant de services ici.
Il nous faut un nouveau transformateur important pour renforcer notre réseau et renforcer également les lignes.
EAU — Les canalisations datent de 1900 environ — pas de pressions suffisantes parait-il pour alimenter un petit collectif de 2 étages.
EGOUTS — Le problème, bête noire de notre commune — notre position géographique en « éperon » impose un écoulement des effluents en plusieurs direc-
tions. Monsieur l'Ingénieur Subdivisionnaire des Ponts et Chaussées, Monsieur Gougain, qui a déjà étudié ces projets avec Monsieur Danis, arrive en des études préalables, à un chiffre de plus de un million de francs actuels. Comme d'autre part, nous ne pouvons pas espérer de la part du Syndicat Intercommunal d'Assainissement, qu'il prenne à sa charge un seul mètre de ces égouts, nous payons par des annuités importantes, le simple droit de nous brancher c'est tout.
—• Ce problème. Monsieur le Préfet, je vous le dis bien franchement nous ne pouvons pas le résoudre avec les 10% de subvention prévus pour ce genre de travaux. Il est pourtant le problème-clé du développement de la commune. Celui qui décidera de son avenir.
Il faudra trouver des sommes importantes pour le financement — rien que pour le 5e plan, pour ce projet — il nous faudrait 500.000 F, comment les trouver !... Ce sera la tâche des mois et années à venir pour le nouveau Conseil municipal. Espérons que nous pourrons la mener à bien, malgré les difficultés dont il ne faut pas dissimuler l'importance.
C'est avec cet espoir, Monsieur le Préfet, que je lève mon verre, à la prospérité future de Sathonay-Village et de toutes les communes de votre département, représentées ici par leurs maires.
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DISTINCTIONS
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UNE BELLE FAMILLE
PRIX NESTLÉ »
Samedi 25 septembre à 16 heures, une cérémonie particulièrement touchante, eut lieu à la Salle de Fêtes ; il s'agissait de la remise du « PRIX NESTLÉ » à Monsieur Pierre PEYQUET. Récompense qui venait couronner le courage de M. PEYQUET devant l'adversité.
En effet, Monsieur PEYQUET a eu la douleur de perdre son épouse alors qu'il avait encore des enfants en bas âge. Son fils aîné est mort pour la France en 1945 et Monsieur PEYQUET a assuré
seul et sans défaillance la lourde tâche d'élever sa nombreuse famille, s'efforçant d'assurer à chacun une situation dans la vie.
Si l'émotion gagna M. PEYQUET devant les éloges qui lui furent prodigués et auxquels nous nous associons de tout cœur, la même émotion nous gagne en contemplant cette photo d'un père et grand-père à la fois comblé et meurtri, car il manque à ses côtés pour partager sa joie, sa compagne des bons et mauvais jours.
MEDAILLE D'HONNEUR DU TRAVAIL
Nous relevons au Recueil des Actes Administratifs de la Préfecture de l'Ain, numéro spécial de septembre, que la Médaille d'Honneur du Travail en or vient d'être décernée à M. Jean Marcel,
chef d'atelier en chaudronnerie à la Soudure Au-
togène Française.

Nos chaleureuses félicitations.
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Plusieurs « anciens » du pays m'ont rapporté l'anecdote suivante. Voilà quelque cent ans, le Général de Castellane (le créateur du camp de Sathonay dont une des artères principales porte le nom) proposa aux habitants de Sathonay-Village la chose suivante : ou bien construire une église paroissiale appelée à remplacer la modeste chapelle existante ou bien édifier un pont à franchir le « ravin », ce qui eût facilité les relations en Sathonay-Village et ce qui, alors, n'était ni commune ni paroisse, le camp de Sathonay. La foi des habitants se serait prononcée pour la construction de l'église. Je transcris cette anecdote telle qu'on me l'a racontée : toute Tradition est respectable même si elle n'est pas marquée au coin de la véracité.
Toujours est-il que notre Village est pourvu d'une église qui a fière allure. Elle fut construite sur un terrain donné par le comte Pierre de Bernis, non loin de l'ancienne chapelle, alors entourée du cimetière communal. A cette époque, Sathonay-Village était un gros bourg et une importante paroisse tandis que Sathonay-Camp était loin d'avoir l'importance de nos jours.
Qui dit église, dit habituellement presbytère et présence du prêtre. Ce fut exact pour Sathonay-Village jusqu'en 1933, date à laquelle mourut le dernier curé résidant au Village : M. l'abbé Massonnet. Quand on aura appris qu'au siècle dernier le curé du pays avait avec lui un vicaire, on saura quelle était alors l'importance de la paroisse. De la cure de Sathonay-Village, le clergé desservait le Camp qui commençait à faire parler de lui.
Les temps ont bien changé ! Le centre vital s'est déplacé et Sathonay-Camp a détrôné Sathonay-Village. Maintenant ce sont les prêtres du Camp qui desservent le Village. Juste retour des choses !
N'empêche que souvent le voyageur du dimanche s'arrête devant cette église, placée comme un éperon en avant du pays. Si la curiosité et aussi sa Foi le poussent à franchir le porche accueillant (tout récemment remis à neuf) et à entrer, l'intérieur ne le décevra pas.
Un de nos Bâtiments Publics:
L'ÉGLISE
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(cliché Perrin)

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LA MAISON
d'ENSEIGNEMENT
ET d'ÉdUCATiON

« La
Petite fille
du
Soldat »

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OUVROIR SAINT-MAURICE
(Editions J. Cellard, Bron)
Trop peu connue des officiers et des sous-officiers, le Service Social de l'Armée possède une maison d'éducation remarquable pour jeunes filles. Cette maison est implantée à Sathonay-Village, à la porte de Lyon. Elle est une sorte de réplique de la Maison de la Légion d'Honneur pour les filles de militaires de carrière non officiers.
Cette Œuvre est déjà ancienne. Elle remonte à janvier 1856.
Tout commence un peu comme un conte édifiant, cher à nos grand'mères du temps de leur enfance. La guerre de Crimée venait de prendre fin. Nombreuses étaient les orphelines vivant dans Lyon, dont les pères avaient été tués au cours de cette campagne. L'abbé Faiyre, aumônier du camp militaire de Sathonay, ému par la détresse de ces enfants, se mit en tête de les recueillir.
Il ne possédait rien. Cette difficulté n'était pas faite pour arrêter notre Abbé.
A une portée de fusil du camp, un château délabré n'ayant plus ni portes ni fenêtres et dont le jardin était rempli de ronces, lui parut convenir. Il appartenait au comte de Virieu. Pour 60 francs par an, il louait la propriété (notre aumônier aurait refusé de l'accepter gratis).
Son bail dûment rédigé, l'Abbé enfourcha son cheval, il se rendit à Lyon auprès du Gouverneur militaire de l'époque : le Maréchal de Castellane. Le Maréchal promit à l'Abbé que chaque jour, une escouade d'ouvriers : maçons, peintres, menuisiers, serruriers, jardiniers pris dans le camp de Sathonay lui seraient envoyés.
Il ne manquait plus que les matériaux. Il fit appel aux femmes de la société lyonnaise. Il sut si bien plaider des enfants que l'Œuvre du patronage de Saint-Maurice pour les petites filles des soldats fut fondée.
L'instruction et l'éducation furent confiées aux Sœurs de Saint-Charles en janvier 1856. Le journal de Lyon, le Salut public saluait l'Œuvre dans le style de l'époque.
« Elle prouvera à ces valeureux fils de France que s'ils meurent loin des regards de leurs concitoyens, le souvenir des services qu'ils ont rendus et des devoirs qu'ils ont légués n'en vivent pas moins dans tous les cœurs. »
Le 16 janvier 1861, l'Œuvre de la Petite Fille du Soldat était reconnue d'utilité publique et le 31 juillet de la même année, le Ministre de la guerre de l'époque, le Maréchal Randon la visitait officiellement.
Protégée par les Gouverneurs successifs, aidée par des femmes dévouées de Lyon, elle vécut avec les difficultés que l'on suppose.
La guerre de 40-45, suivie des années que nous venons de traverser, rendait de plus en plus nécessaire le développement d'une telle œuvre.
Le 1er octobre 1954, le comte de Virieu qui, jusque là, avait maintenu gracieusement à la disposition de l'Œuvre sa propriété, la cédait par donation au Ministère des Armée. Le Ministère la confia tout naturellement à l'Action Sociale des Armées.
Grâce aux crédits accordés par l'Action Sociale des Armées cette institution put se développer rationnellement et harmonieusement sous la protection affectueuse et pleine de délicatesse du Général Vergez (Médecin).
Toutefois, la tradition est maintenue, l'Œuvre de Saint-Maurice subsiste. Sous la présidence d'honneur de Monsieur le Gouverneur Militaire de Lyon, assisté de la Présidente Madame Bidault, aidée de femmes de personnalités lyonnaises et aussi de la Section Lyonnaise du Lion's Club, elle apporte une touche familiale et affective, en particulier au moment de Noël ; et aussi lors des vacances, en recevant les jeunes filles privées de familles.
La Maison a un peu un aspect romantique créé par la disposition et l'allure générale des bâtiments qu'encadrent les frondaisons d'un parc important.
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Vente de fourrages et fumier
Restaurant - Café - Hôtel de la Gare - JEUX
Avenue de la Gare — SATHONAY-CAMP — Tél. 29
Pierre BERNARD
SATHONAY-VILLAGE (Ain)
Téléphone 118
Palmarès
C. E. P. : Milleron Daniel — Peyquet Gérard.
Brevet d'Etudes Commerciales : Ract Denise.

Baccalauréat : Ract Marie-Thérèse.
Licence ès-Sciences : De Saint-GuiIhem Emmanuel.
Maison d'Enseignement et d'Education
« LA PETITE FILLE DU SOLDAT »

C.E.P. et Brevet Sportif
Bigot Marie-Claude — Cloup Monique —
Hoegy Jocelyne — Jourdan Dominique — Petit
Martine — Richard Dominique.

Entrée en 4e d'accueil : Petit Martine.
Etat civil
NAISSANCES
Bernigaud Sylvie, née le 20 février à Lyon 4e
Aouissi Nathalie, née le 24 février à Lyon 2e.
Mathez Hervé, né le 13 mars à Lyon 4e.
Barbancon Franck, né le 30 avril à Lyon 6e.

Roche Véronique, née le 25 mai à Lyon 4e.
Marcon Frédéric, né le 30 juillet à Lyon 4e.
Brulas Jean-Marie, né le 22 août à Rillieux.
Reboul Thiery, né le 30 août à Lyon 4e

MARIAGES
Montarros Cyprien-Seguenza Josépha, le 20 février.
Doucet René-Perret Christiane, le 27 février.

Palandri Bénito-Chany Irma, le 24 juillet.
Noghero Vittorio-Pernyak Maria, le 7 août.
Hoffmann Louis-Maliche Aini, le 11 septembre.

DECES
Vve Delpech, de Saint-Guilhem Suzanne, 79 ans,
décédée le 1er mars.
Vve Dutil Franceline, 74 ans, décédée le 15 avril.
Coqui Camille, 87 ans, décédé le 20 avril.

Vve Lacroix Claudine, 75 ans, décédée le 16 mai.
Rebaï Arezki, 40 ans, décédé le 4 juin.
Garnier Marie, 72 ans, décédée le 5 octobre.

BOULANGERIE
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J. Dubouis
Place des Tilleuls
SATHONAY-V1LLAGE

——— L I B R A I R I E ———

SATHONAY-CAMP
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l'Hôtel des Postes et Télécommunications, l'important Groupe Scolaire avec son C.E.G., les Abattoirs, le Stade et son vestiaire qui veut être non seulement une aire de sport, mais un lieu d'activité publique pour toutes les classes de la population. Il ne faut pas oublier l'imposant ensemble du Camp Militaire, œuvre de Castellane, et dont la modernisation se poursuit à un rythme accéléré. Grâce enfin à la collaboration de l'administration des H.L.M. de l'Ain, de grands ensembles confortables abritent maintenant une partie importante de la population sédentaire.
Sathonay-Camp bénéficie en outre de la proximité d'un grand centre industriel, d'un climat sans cesse tempéré par les vents venus de la vallée de la Saône et de celle du Rhône à une altitude de quelque 260 à 280 mètres.
A quelques kilomètres de là, le promeneur se retrouve au milieu d'un des plus beaux plateaux français, par sa flore et sa faune, et à mon sens, par sa nostalgie reposante, nulle part retrouvée dans un cadre aussi changeant que celui de la Bombes au cours des différentes saisons. Ces bords d'étangs, ces rideaux d'arbres, ces paysages sans limites précises, font de cette proche région de Sathonay la contrée choisie, pour tous ceux qui viennent chercher repos et plaisirs des yeux.
Si notre cité est promise à un brillant avenir, ce sera sans doute au détriment de notre quiétude. Mais qu'importé, si nous savons créer une « cité radieuse » au sein de laquelle nos enfants trouveront bonheur et joie et un sens supplémentaire à la vie.
par le Docteur R. VINCENT
Novembre 1965
« Oui, Lamoignon, je suis les chagrins de la ville
Et contre eux, la campagne est mon unique asile
Du lieu qui m'y retient, veux-tu voir le tableau ?
C'est un petit village, ou plutôt un hameau
Bâti sur le penchant d'un long rang de collines
D'où l'œil s'égare au loin dans les plaines voisines
».

(Boileau... Epitre VI)
Madame, Mademoiselle, Monsieur,

C'est bien de cette agréable façon que Boileau aurait décrit Sathonay-Camp, il y a quelque cinquante ans ! Son aspect a complètement changé, pour devenir une banlieue de grande ville, notre cité est tout de même restée à l'abri du grand bruit, et c'est avec plaisir que nos administrés, retenus à Lyon par leur travail, retrouvent, en fin de journée, et le calme et la fraîcheur estivale.
Sathonay-Camp ? Voilà bien un nom que de nombreux français, même très éloignés de chez nous, connaissent fort bien. Il évoque, pour eux des souvenirs excellents, puisque ce sont ceux de leur jeunesse. Dès leur incorporation ils firent connaissance avec des installations militaires, dont la topographie a fort peu changé. Ils se souviennent des manœuvres le long du Ravin et au fort de Sathonay-Village dont les splendides couleurs automnales sont restées présentes à leur esprit, et des accents encore vibrants de la musique du 99e en répétition dans une carrière de l'avenue Félix-Faure. Ils songent aux soirées passées dans les cafés du boulevard Castellane, de la rue de la République, sans oublier celui, bien particulier, de la rue Garibaldi aujourd'hui disparu. Tout cela agrémenté par une toile de fond magnifique, représentée par les contreforts si chatoyants des Monts d'Or, dont le Mont Thou constitue, vu de Sathonay, un majestueux relief, surplombant la vallée de la Saône. Enfin, plus près de nous, les abords verdoyants et boisés de Sathonay-Village, au sommet de la faille des Combes et aux abords du « petit Nice » qui restent encore les plus visités au printemps et en été.
Grâce à la collaboration de deux populations différentes, civile et militaire, cette petite ville de 5000 habitants reste avec sa sœur aînée de Sathonay-Village, un lieu où il fait bon vivre et où il est agréable de se promener. C'est pourquoi de nombreux militaires de carrière, lorsque sonne l'heure de la retraite, restent parmi nous pour y passer la fin de leur existence.
Petit à petit notre cité prend un aspect de grande agglomération avec ses importants services publics: la Gendarmerie dont le nouvel édifice verra le jour en 1966, la Perception,
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(Photo Henry, Sathonay-Camp)
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Secrétariat de la Mairie, tél. 34.
Mairie ouverte tous les jours de 8 h à midi et de 14 h à 19 h, sauf le samedi après-midi : 14 h à 18 h.
Secrétaire Général : M. Gaston L. Jaillet.
Commis : Mme Goux ; Agent de Bureau : Mme S eux ;
Garde Champêtre : M. Fayolle Jean.
Femmes de Service aux Ecoles : MMmes Barry, Brett, Coloma (Maternelle) ; MMmes Guyon, Blan-chet, Roby (Ecoles Primaires).
Ouvriers d'Entretien : MM. Laurent, Catherin, Buffa.
Auxiliaire Sociale : Mme Vallin.
Salle des fêtes : saison d'octobre à mai, s'adresser à la Mairie (responsable : M. Paumier, Conseiller Municipal).
Abattoirs : Inspecteur Vétérinaire Docteur For-misyn.
Régisseur des Recettes : M. Prévost, préposé général à l'établissement.
COMMUNS AUX DEUX SATHONAY
Ponts et Chaussées : M. Gougain, Ingénieur T.P.E., à Miribel, tél. 40-21-49 ; conducteur de travaux : M. Pobel.
Gendarmerie : 4, bd Castellane, tél. 21. Cdt de Brigade M. Vincent Falquet.
Service d'Incendie : Pompiers de Lyon, tél. 18.
Ambulances : M. Rouzet, tél. 22.

Maison de Retraite : Hôpital-Hospice de Trévoux, renseignements auprès de M. le Maire de Sathonay-Camp.
Pompes Funèbres : s'adresser à M. Jaillet, secrétaire de mairie.
Cimetière : Heures d'ouverture : du 1er octobre au 31 mars de 9 h à 18 h. Du 1er avril au 30 septembre de 8 h à 19 h. Exceptionnellement le cimetière sera ouvert de 7 h à 20 h les 30, 31 octobre, le 1er novembre et les 2 et 3 novembre. Visa du Préfet le 4 octobre 1965. Tous renseignements au secrétariat de la Mairie : M. Buffa fossoyeur.
Postes et Télécommunications : M. Gras, Receveur, place J.-Thévenot, tél. 4, bureau ouvert de 9 h à midi, et de 15 h à 18 h, sauf samedi après-midi de 15 h à 16 h.
Départ du courrier 19 h tous les soirs, 18 h le samedi soir.
E.D.F. - G.D.F. à Neuville, tél. 47-81-02. Chef de subdivision M. Perrichon ; chef de District P. Pi-quié.
Compagnie des Eaux : S.E.R.E.P.I. (Société d'Exploitation des Réseaux d'Eau Potable intercommunaux) tél. 40-23-84.
S.N.C.F. : Chef de Gare M. Savoye Tél. 49.
Perception : Place J.-Thévenot, tél. 60, Percepteur M. Boulze. Bureau ouvert tous les jours, de 9 h à midi et de 14 h à 16 h, sauf samedi après-midi et lundi matin.
Juge d'Instance, Contributions Directes :
Contributions Indirectes, Enregistrement, Domaines, Hypothèques au Palais du Parlement de Dombes à Trévoux, tél. 210.
Inspecteur des Impôts : chaque premier vendredi du mois, le matin de 9 h à midi (en Mairie).
Greffier du Juge d'Instance : Me Carron, chaque premier mardi du mois, de 14 h à 16 h.
Caisse d'Epargne : succursale de la Caisse d'Epargne de Lyon à la Mairie, les dimanche et mardi de 9 h à midi.
Centre Médico-Social et consultations d'hygiène mentale infantile à la Mairie de Sathonay-Camp.
Enseignement : Inspecteur M. Dandelot, tél. 87 à Rillieux.
C.E.G. et Garçons, Directeur, M. Perret, tél. 7. Ecole Filles, Directrice Mme Fournier, tél. 7.
Ecole Maternelle. Directrice Mme Dévigne, téléphone : 7.
Cultes : M. l'abbé Pocard, curé de Sathonay-Camp, tél. 70.
Bibliothèque : un vendredi sur 2, de 17 h à 18 h à la Mairie ; bibliothécaire : Mmc Michaud.
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Garage A. JOUBERT
STATION ANTAR
2, avenue Félix-Faure - SATHONAY-CAMP - Tél. 38
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Quelques Renseignements Administratifs
COMMENT OBTENIR UNE CARTE NATIONALE D'IDENTITE
La carte nationale d'identité instituée par le décret du 22 octobre 1955 a pour but de certifier l'identité de son titulaire. Elle est délivrée, sans condition d'âge, à tout français qui en fait la demande. Elle est valable 10 ans en ce qui concerne plus spécialement les enfants, tant que leur identification avec leur photographie reste possible. La carte d'identité nationale permet, sur simple présentation l'entrée dans différents pays étrangers (Allemagne de l'Ouest, Andorre, Autriche, Belgique, Hollande, Italie, Luxembourg, Monaco, Suisse).
Pour l'obtenir, se présenter personnellement à la mairie pour remplir la demande.
Seront obligatoirement joints à celle-ci.
DANS TOUS LES CAS :

— 3 photographies récentes, de face et tête nue (3,5 x 4).
— 1 timbre fiscal de 2,50 F que l'on peut se procurer chez un buraliste ou à défaut dans un bureau de l'enregistrement.
DE PLUS.
S'il s'agit d'un homme :

1. Célibataire.
Votre extrait d'acte de naissance que vous obtiendrez à la mairie de votre lieu de naissance, soit directement, soit par la poste en joignant un mandat poste de 1,30 F à votre demande.
2. Marié.
a) Postérieurement au 1er décembre 1950 : votre livret de famille.
b) Antérieurement au 1" décembre 1950 : votre extrait d'acte de naissance ou d'acte de mariage, délivré respectivement par les mairies de votre lieu de naissance ou de mariage.
L'obtention d'un extrait d'acte de mariage par la voie postale est
subordonnée à l'envoi d'un mandat de 1,80 F.
S'il s'agit d'une femme :
1. Célibataire.
Votre extrait d'acte de naissance de moins de 3 mois de date.

2. Mariée ou divorcée.
a) Postérieurement au 1er décembre 1950 : votre livret de famille.
b) Entre le 1« juillet 1939 et le 1« décembre 1950 : votre extrait d'acte de naissance de moins de 3 mois de date.
c) Antérieurement au 1er juillet 1939 : votre extrait d'acte de naissance et de mariage, l'un et l'autre de moins de 3 mois de date.
3. Veuve.
Votre extrait d'acte de naissance de moins de 3 mois de date, mentionnant votre mariage.
L'extrait d'acte de décès de votre mari, portant indication du mariage,
ou l'extrait d'acte de naissance de votre mari portant mention du
mariage et du décès,
ou votre livret de famille mentionnant le décès.

(L'extrait d'acte de décès est délivré par la mairie du lieu de décès ou de dernière résidence au moment du décès. Pour en obtenir la délivrance par correspondance, accompagnez votre demande d'un mandat poste de 1,30 F.
S'il s'agit d'un enfant de moins de 21 ans :
— Votre extrait d'acte de naissance, ou le livret de famille de vos parents s'ils se sont mariés après le 1er décembre 1950.
— L'autorisation écrite de vos père et mère.
REMARQUES :
a) Les citoyens français nés en Algérie, Tunisie, Maroc, qui ne peuvent obtenir les actes les concernant, sont admis à joindre des fiches d'état civil, à leur demande.
b) Les français par naturalisation doivent produire la copie certifiée conforme de leur décret de naturalisation et leur extrait d'acte de naissance qui, pour ceux d'entre eux ayant acquis la nationalité française postérieurement au 31 décembre 1959, leur sera délivré par le Centre d'état civil des naturalisés, 9, avenue de Lowendal, Paris 7e.
COMMENT OBTENIR UN PASSEPORT
Le passeport est délivré sans condition d'âge à tout français qui en fait la demande et sa validité est de 3 ans, renouvelable.
Les enfants mineurs, quel que soit leur âge, peuvent être munis d'un passeport individuel. Toutefois, au-dessous de 15 ans, ils peuvent être portés sur le passeport de la personne, même mineure, qui les accompagne ; à partir de 15 ans, le passeport individuel est obligatoire.
Pour l'obtenir, il faut en faire la demande au Secrétariat de la Mairie. Seront obligatoirement joints à la demande :
DANS TOUS LES CAS :
— 2 photographies récentes, de face (ou au maximum de 3/4,) tête
nue et de format 3,5 x 4 (sauf pour un enfant de moins de 7 ans,
à inscrire sur le passeport d'une tierce personne).
— 1 timbre fiscal de 32 F que l'on peut se procurer chez un buraliste ou, à défaut, dans un bureau de l'enregistrement.
En plus, pour la production des pièces justificatives d'identité et de nationalité, il y a lieu de distinguer deux situations :
A) — Le demandeur est en possession d'une carte nationale d'identité ou d'un ancien passeport à validité normale délivré depuis moins de 10 ans.
Hommes : pas d'autre justification d'identité et de nationalité à produire ;
Femmes : célibataires, mariées, veuves, divorcées : carte d'identité même de plus de 3 mois, sauf en cas de modification dans l'état de la requérante.
B) — Le demandeur n'est pas en possession d'une carte nationale d'identité ou muni d'un passeport délivré depuis moins de 10 ans.
Hommes : extrait d'acte de naissance de moins de 3 mois de date (qui sera obtenu à la mairie du lieu de naissance, soit directement, soit par la poste, en joignant un mandat poste de 1,30 F à la demande).
— ou son livre de famille.
— ou celui de ses parents.
Femmes : a) célibataires : — extrait d'acte de naissance de moins de 3 mois de date.
— ou livret de famille des parents.
b) mariées ou divorcées : — extrait d'acte de naissance de moins de 3 mois de date, ou livret de famille.
— En plus, si l'union a été contractée avant le 1er juillet 1939, extrait d'acte de mariage de moins de 3 mois (délivré par la Mairie où a été célébré le mariage). L'obtention de l'extrait d'acte de mariage par la voie postale est subordonnée à l'envoi d'un mandat poste de 1,80 F.
c) Veuves : — extrait d'acte de naissance de moins de 3 mois de date, ou livret de famille.
— Extrait d'acte de décès du mari de moins de 3 mois de date, ou livret de famille mentionnant le décès. (L'extrait d'acte de décès est délivré par la Mairie du lieu du décès ou de résidence au moment du décès. Pour en obtenir la délivrance par correspondance, joindre un mandat poste de 1,30 F à la demande).
S'IL S'AGIT D'UN MINEUR :
— extrait d'acte de naissance ou livret de famille des parents.
— autorisation écrite du père.
REMARQUES.
En cas de décès du père produire :

— un extrait d'acte de décès, ou le livret de famille portant mention du décès.
— autorisation de la mère, tutrice légale.
En cas de divorce ou de séparation de corps :
— autorisation de celui des deux parents auxquels la garde de l'enfant est confiée, ainsi que l'expédition du jugement lui confiant ce droit de garde, (document qui sera restitué à son détenteur).
REMARQUES :
a) Les citoyens français nés en Algérie, Tunisie, Maroc, qui ne peuvent obtenir les extraits des actes les concernant, sont admis à joindre des fiches d'état civil à leur demande.
b) Les français par naturalisation doivent produire la copie certifiée conforme de leur décret de naturalisation, et pour ceux d'entre eux ayant acquis la nationalité postérieurement au 31 décembre 1959, leur extrait d'acte de naissance leur sera délivré par le Centre d'Etat Civil des Naturalisés, 9, avenue de Lowendal, Paris 7e.
Observations importantes :
Dans tous les cas où le livret de famille est accepté au lieu et place des actes de l'état civil, il est précisé qu'il s'agit de livrets de famille délivrés lors de la célébration de mariages postérieurs au 1er décembre 1950.
En cas de perte, vol ou destruction : présenter une nouvelle demande avec les mêmes justifications que prévues aux différents cas désignés ci-dessus.
— acquitter les droits.
— souscrire une déclaration de perte à la mairie ou éventuellement, au Commissariat de Police.

A BATONS ROMPUS
Sathonay-Camp est une cité dont l'histoire économique et administrative est récente : ce n'est, en effet, qu'en 1852 que le Maréchal de Castellane vit l'intérêt de cette situation géographique pour la création d'un camp militaire aux portes de Lyon. Mais l'autonomie de cette nouvelle agglomération cristallisée autour des bâtiments militaires ne fut effective qu'en 1908. C'est ainsi que la séparation des deux « Sathonay » : le Village et le Camp jusqu'alors géographique, devint administrative. Mais les fondateurs du Camp Militaire prévoyaient-ils une si longue vie à leur création ? Il est certain, en tous cas, que les civils étaient moins optimistes, puisque l'on voit encore aujourd'hui des baux immobiliers consentis pour la i durée du camp ». Espérons que nos régisseurs modernes sauront baser leurs actes sur des délais plus mathématiques.
Nous avons dit tout à l'heure que l'histoire de Sathonay-Camp était récente, mais ce n'est pas le cas de son histoire géologique et démographique. Mon collègue et ami Ract, de Sathonay-Village, nous esquisse dans ce bulletin, l'évolution géologique de notre région, quant à l'évolution démographique, le centre paraît avoir été Sathonay-Village et chez nous, lieu de Chanoz, qui pendant longtemps fut la « campagne productrice » des moines de l'Abbaye de l'île Barbe dont nous reparlerons dans un prochain bulletin.
Parmi les personnalités qui visitèrent le Camp militaire, citons le Maréchal de Saint-Arnaud, le Roi du Portugal, Napoléon III, et surtout en 1895 le Président de la République : Félix Faure qui fut l'objet d'une grande manifestation. Enfin, notre cité fut le théâtre des représentations musicales données par la Nouba des Tirailleurs et plus récemment par l'inoubliable musique du 99 dirigée par le Capitaine Dalenne.
Les réalisations sociales ont depuis plus de six ans intéressé toutes les classes de la société. Amorcées par le regretté Paul Delorme dont toute la vie fut orientée vers le bien-être de nos concitoyens, ces réalisations furent encore étudiées sous l'administration de Monsieur Legros. Mais la vie prenant d'autres tournures, une évolution différente, et des besoins particuliers, nous fûmes obligés d'orienter notre effort sur des réalisations adaptées à notre existence moderne. C'est ainsi, que grâce à la confiance et à la compréhension des autorités préfectorales nous fûmes autorisés à créer une fonction d'Aide Ménagère, pour laquelle Mademoiselle Barrai apporta tout son dévouement et son cœur. Cette assistante, strictement communale et uniquement réservée au service des administrés a pu venir en aide aux enfants, dont les parents se trouvèrent handicapés. Avec le recul du temps, nous ne pouvons que nous féliciter de cette création dont l'utilité n'est plus à défendre.
Pour nos enfants nous avons continué les efforts déjà entrepris par nos prédécesseurs sur le plan des constructions scolaires. Nous serons bientôt en mesure, je l'espère, d'équiper une nouvelle maternelle, située à une autre extrémité de la commune, pour éviter de trop grands déplacements à nos jeunes concitoyens. Vous connaissez les réalisations à l'école primaire et au C.E.G., de création plus récente, et pour lesquels nous devons féliciter le corps enseignant pour les résultats obtenus au B.E.P.C..
Pour les adolescents et les jeunes gens, nous poursuivons régulièrement l'aménagement du stade et nous estimons que désormais, l'Olympic, dirigé par une équipe dynamique pourra défendre au loin les couleurs de notre cité.
Pour les adulte» de nouveaux logements modernes et confortables vont être mis à la disposition de nos administrés et nous ferons l'impossible
pour loger le maximum de jeunes ménages pour leur assurer une vie
indépendante aussi rapidement que possible.

Enfin, pour les Anciens, l'aide financière hebdomadaire déjà consentie depuis 2 ou 3 ans sera encore améliorée et mieux adaptée aux désirs des bénéficiaires. L'aide ménagère, se tient du reste à leur disposition, pour les aider chaque fois que cela sera nécessaire et que la demande lui en sera faite lors de sa visite hebdomadaire.
Enfin, l'installation d'un Centre Médico Social, sous la direction de mon Confrère Soustre, Médecin-Chef de la Caisse Régionale de Sécurité Sociale Rhône-Alpes et de la Caisse Primaire de Sécurité Sociale de l'Ain fut le prélude à la création d'une consultation d'Hygiène Mentale, Infantile, nécessaire dans une commune possédant un cours de perfectionnement.
La construction de la nouvelle Caserne de Gendarmerie, prévue pour J966 viendra compléter la série des autres grands services publics que tous les Conseils municipaux successifs, ont toujours tenu à rendre plus modernes. Tous les espoirs s'orientent maintenant vers l'installation du téléphone automatique pour lequel les bâtiments sont terminés. L'équipement en égouts et en eau potable est confié à deux syndicats, au sein desquels vos élus sont représentés régulièrement. L'extension du réseau d'eau sera poursuivi en particulier le long de l'avenue Félix-Faure, il n'existe pratiquement plus de problème de quantité et de pression d'eau. Quant aux égouts, la partie sathonarde du Ravin est pratiquement terminée et sera prochainement mise en service. Le programme de l'éclairage vous sera exposé par ailleurs ainsi que les problèmes de l'Aide Sociale dont le mécanisme devrait être connu de chacun.
La maison de retraite de Reyrieux, pour laquelle votre commune participe pour l'équipement de cinq lits (sur 70 environ) verra sa réalisation prochaine après un temps d'étude assez long mais nécessaire. Les transports en commun donnent maintenant toute satisfaction grâce à la réalisation moderne des services Vouland repris par la société Lafond. Ambulance, taxi collectif, et taxis particuliers complètent cet ensemble qui nous relie à Lyon.
Nous pensons qu'au printemps prochain, vous pourrez enfin aller admirer les Monts du Lyonnais, d'un des plus jolis boulevards de Sathonay, le nouveau Boulevard de l'Ouest. Si des réalisations, vous paraissent encore nécessaires dans l'intérêt commun nous serions heureux de pouvoir nous en entretenir avec vous dans les prochains jours.
Enfin pour terminer, nous voudrions que vous sachiez que la Mairie est « votre maison » où le personnel est à votre disposition. Renseignements, démarches, lettres, même en dehors des questions strictement municipales peuvent faire l'objet d'une étude, soit par le personnel lui même, le Maire, les Adjoints, les Conseillers municipaux, les Elus au stade cantonnai ou départemental. Nous pouvons en tout cas vous garantir l'anonymat le plus complet et le secret absolu. Il vous suffit de demander à être reçu « en particulier ».
En espérant que la lecture de ce bulletin, vous aura intéressé, Madame Mademoiselle ou Monsieur, tout en vous divertissant, nous vous prions de croire à nos sentiments dévoués.
D' R. V.
S. R. A. M. E.
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L'ENSEIGNEMENT
à SATHONAY-CAMP
par M. H. FOURNIER
Les nombreux élèves (près de mille) qui fréquentent les écoles publiques de Sathonay-Camp, donnent à cette localité le caractère d'une population jeune, se répartissent à peu près également entre les divers établissements :
Établissement dispensant l'éducation préscolaire (école maternelle).
Établissements dispensant l'enseignement élémentaire :
École primaire de filles ;
École primaire de garçons.

Établissement du premier cycle du second degré (Collège
d'Enseignement général).

Les listes détaillées suivantes présentent la physionomie de
chacun des Etablissements précités.

ECOLE MATERNELLE
Effectif total : 254 élèves. Directrice : Mme DÉVIGNE. Personnel enseignant
Section des grands : Mlle DIDIER
Mme BÉRARD.
Section des grands, moyens : Mme ALLIOD.
Section des moyens : Mlle PRÉLY.
Section des petits, moyens : Mme VIEUX.
Section des petits : Mme DÉVIGNE.

ECOLE PRIMAIRE PUBLIQUE DE FILLES
Effectif total au 10 octobre 1965 : 255 élèves.
Directrice : Mlle FOURNIER.
Personnel enseignant :

Classe de fin d'études : Mlle FOURNIER. Cours Moyen 2e Année : Mme GALANT. Cours Moyen lre Année : Mme GUILLET.
Cours Elémentaire 2e Année : Mme PERRET.
Cours Elémentaire 1re et 2e Années : Mme BROCARD.
Cours Elémentaire 1 re Année et Cours Préparatoire :
Mlle VIEUX.

Cours Préparatoire : Mme PERNOD.
Cours Préparatoire : Mme AUBURTIN.
Classe de Perfectionnement : Mlle JAILLET.

ECOLE PRIMAIRE PUBLIQUE DE GARÇONS
Effectif total, au 10 octobre 1965 : 256 élèves.
Directeur : M. PERRET.
Personnel enseignant :

Classe de fin d'études : M. AUBURTIN.
Cours Moyens lre et 2e Années : M. CHANUT — M. BAVEREY.
Cours Elémentaire 2e Année et Cours Moyen lre Année :
M. PITTION.

Cours Elémentaire 2e Année : Mme MICHAUD.
Cours Elémentaires lre et 2e Années : M. PRIVAT de GARILHE.
Cours Elémentaire lrc Année : Mme MIETTAUX.
Cours Préparatoire : Mme LECLERC.
C. E. G. MIXTE
Effectif total au 10 octobre 1965 :
Filles .. .. .. 108
Garçons . . . . 93
M. CARUE (Lettres; Histoire et Géographie; Musique).
M. TURREL (Sciences).
M. ARDUIN (Mathématiques, Sciences).
Les élèves, bien formés à l'école maternelle, reçoivent ensuite une solide instruction primaire.
Lorsqu'ils atteignent l'âge de 11 ans, à l'issue du cours moyen 2e année, ils peuvent :
Si leurs notes sont satisfaisantes, poursuivre sur place leurs études au Collège d'Enseignement général en vue de la préparation au B.E.P.C.
Notons au passage les brillants succès remportés par le C.E.G. en ce domaine.
L'existence d'un C.E.G. à Sathonay est en outre particuliè-
Total
Nombre de classes
.. .. .. 201
7 (2 sixièmes; 3 cinquièmes; 1 quatrième ; 1 troisième).
Personnel :
M. PERRET, directeur (Mathématiques).
Mme LABORIER (Lettres, Histoire et Géographie).
Mme PITTION (Lettres, Histoire et Géographie).
Mlle BABOLLAT (Lettres, Anglais).
Mlle RUDE (Anglais).
M. GROS (Mathématiques ; Sciences).
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rement appréciée dés familles dont les enfants de santé délicate supportent mal les voyages journaliers ou la nourriture d'une cantine.
Les élèves de Sathonay, bénéficiant de la proximité d'une grande ville, ont la possibilité lorsqu'ils sortent de la classe de 3e du C.E.G. de :
1° Continuer leurs études dans un établissement dispensant l'enseignement du 2e cycle long (Lycée classique moderne ou technique) après un examen ou un concours d'entrée et de préparer en 3 ans un baccalauréat ou un brevet de technicien.
Age d'admission dans un lycée technique d'Etat : moins de 17 ans.
Continuer des études dans un établissement de 2e cycle court (Collège d'Enseignement technique) après un examen d'entrée et de préparer en deux ans un brevet d'agent technique ou un C.A.P.
Suivre l'enseignement d'une école spécialisée (S.N.C.F., E.D.F., etc...).
Entrer dans la profession en se présentant à des concours administratifs demandant une préparation spéciale en plus du B.E.P.C. (P.T.T., Finances, E. N., etc...).
Les élèves ne poursuivant pas d'études secondaires doivent, à l'issue du Cours Moyen 2e Année entrer dans la classe de fin d'études en vue de la préparation au C.E.P. qui se passe à l'âge de 14 ans.
Ensuite 3 options leur permettent la prolongation de la scolarité.
Entrer exceptionnellement dans une classe de 5e de C.E.G. (il faut posséder le certificat d'études).
2° Entrer après concours dans une classe de 4e d'accueil de
lycée.
Exemples pour les filles :

Lycée de Villefranche (internat) ;
Lycée technique d'Etat La Martinière ;
Lycée technique commercial, rue M.-Berliet, Lyon.
Pour les garçons :
Lycée Lalande Bourg (internat);
Certains lycées techniques de Lyon.
ou entrer dans une classe de 4e d'enseignement terminal pratique.
3° Entrer dans un collège d'enseignement technique.
Le certificat d'études primaires n'est pas toujours exigé mais les candidats sont soumis à un examen d'entrée.
Cet examen a lieu le même jour (en juin) pour tous les collèges d'enseignement technique d'un département, il est donc très important de bien choisir l'établissement désiré et de faire inscrire les enfants à l'avance.
Dans les Collèges d'Enseignement technique se préparent en 3 ans les C.A.P. dans les spécialités suivantes :
Filles : Aide maternelle - Hôtellerie - Commerce - Couture.
Garçons : Électricité - Menuiserie - Mécanique - Plâtrerie, etc...
Quelques Collèges d'Enseignement Technique de la région
FILLES — Avec internat
Belleville (Couture, aide maternelle, commerce).
L'ArbresIe (couture, employée de bureau, sténodactylo).

Sans internat • Sections commerciales
Croix-Rousse (rue de Cuire) (employée de bureau, sténodactylo)
C.E.T. Villeurbanne (boulevard Réguillon) (employée de bureau,
sténodactylo, aide-comptable).

Sans internat - Sections industrielles
Croix-Rousse (rue de Cuire) (couture, lingerie).
Ecole des Industries textiles (cours Général-Giraud) (tissage, confection lingerie, bonneterie).
C.E.T. Villeurbanne (boulevard Réguillon) (couture, aide maternelle).
GARÇONS — Avec ou sans internat
Crépieux-le-Pape (Ajustage, tournage, chaudronnerie, tôlerie, soudure, serrurerie, menuiserie, ébénisterie, tapisserie d'ameublement, conducteur machines à bois).
La Sauvagère-Saint-Rambert (électricité, électronique).
C.E.T. Villeurbanne (Chemin de la Poudrette) (mécanique, menuiserie, maçonnerie, plâtrerie, peinture).
C.E.T. Bron (235, boulevard Pinel) (maçonnerie, carrelage, plâtrerie, peinture, plomberie-zinguerie, menuiserie, électricité ( monteur).
Sans internat
Ecole des Industries textiles (mécanique générale, tisseur ga-reur — Lyon 43 (cours Général-Giraud), tulle, bonneterie).
C.E.T. Villeurbanne (107, rue Dedieu) (tôlerie, chaudronnerie, soudure).
C.E.T. Villeurbanne (46, rue Fays) (mécanique générale, métaux en feuilles).
C.E.T. Automobile Villeurbanne (71, avenue Jean-Jaurès) (électricité auto, mécanique auto).
C.E.T. Lyon (15, rue de Fiesselles) (menuiserie, électromécanique, mécanique générale, électricité du bâtiment, serrurerie).
Enfin les élèves issus des cours de fin d'études peuvent entrer en apprentissage patronal
pour 3 ans chez un employeur.
Presque toujours le certificat d'études primaires est exigé.
Les apprentis et apprenties sont tenus de suivre les cours professionnels où ils recevront l'enseignement indispensable pour préparer le certificat de fin d'apprentissage ou le C.A.P.
Ces cours sont organisés par la Chambre des Métiers du département de l'Ain (alimentation et tous les corps de métiers sauf le bâtiment).
Ils sont donnés par :
Monsieur BAVEREY aux élèves de 3e année (7 cette année), le

mardi de 17 h à 19 h — le vendredi de 17 h à 19 h.
Monsieur CHANUT, aux élèves de ^n et 2e années (17 cette
année).

Des cours organisés par le C.C.A. (bâtiment) commenceront le 8 novembre. Les élèves non encore dénombrés seront partagés entre Messieurs BAVEREY et CHANUT. Les cours auront lieu le lundi de 17 h à 19 h.
Les allocations familiales sont dues à l'apprenti sous contrat.
Cet exposé, volontairement sommaire, permettra peut-être aux parents d'élèves de mieux connaître les possibilités qui s'offrent aux écoliers à l'issue
— du Cours Moyen 2e Année
— de la classe de fin d'études
— de la classe de 3e
et par suite d'aider plus efficacement leurs enfants à choisir
une profession.

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Le Camp de Sathonay
Grand ensemble militaire bien connu des Lyonnais, le Camp de SATHONAY abrite des unités du Train et des Armes Spéciales.
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Les installations sportives sont mises à la disposition de la jeunesse de SATHONAY en dehors des besoins de l'armée, ce qui permet de renforcer les contacts amicaux avec la population.
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La PERCEPTION
C'est la cellule de base des Services Extérieurs du Trésor dirigés à l'échelon départemental par le Trésorier Payeur Générai et dépendant du Ministère des Finances.
Les services du Trésor assument traditionnellement le recouvrement des impôts de l'État mais aussi des impôts votés par les communes ou autres collectivités pour équilibrer leur budget. Ces impôts locaux sont l'une des ressources essentielles du budget, et cumulés avec d'autres produits: taxe locale -subventions - emprunts, permettent la réalisation des travaux d'équipement et d'entretien que les Conseils municipaux mettent en œuvre. La nécessité de l'impôt déjà ressentie dans les sociétés primitives, ne saurait être mise en cause dans une époque où l'Etat et les grandes collectivités publiques doivent pourvoir à des dépenses énormes dans tous les domaines : investissements, enseignement, secteur social pour ne citer que les postes les plus importants. Le poids de l'impôt; sa répartition, ses modalités, ses formes font toujours certes, l'objet de débats techniques ou passionnés, mais le citoyen doit néanmoins s'accommoder de cette réalité que constitue la charge fiscale. Le rôle du Percepteur consiste alors, compte tenu des impératifs réglementaires à favoriser et à obtenir l'encaissement des impôts dans des conditions aussi raisonnables et aussi humaines que possible ; c'est là une tâche que les services du Trésor s'emploient à accomplir avec discernement, soucieux d'instaurer un climat et des relations ouvertes et sympathiques entre les contribuables et l'administration.
L'évocation rapide ci-dessus des finances communales permet d'aborder une autre fonction et non ; la moins absorbante des services extérieurs du Trésor. Ce sont en effet, les comptables du Trésor, Receveurs municipaux qui, en étroite collaboration avec les services ordonnateurs de la commune participent à la gestion financière des collectivités, assurent la comptabilité de celles-ci et effectuent les opérations de caisse (encaissement, paiement des mandats...) après avoir de façon régulière ou sur demande formulé des avis sur la régularité des opérations exécutées. Selon leur importance, ces opérations sont d'ailleurs jugées soit par le Trésorier Payeur Général, soit par la Cour des Comptes. Les Maires étant eux-mêmes, en leur qualité d'ordonnateur, responsables de leurs actes d'administration, c'est finalement un contrôle efficace qui est exercé sur la gestion communale.
En dehors de ces deux attributions essentielles brièvement retracées, les services du Trésor exécutent à leurs guichets des fonctions diverses et variées.
S'agit-il d'opérations de placement d'emprunts à long terme, de souscription aux Bons du Trésor, du paiement des intérêts et des remboursements afférents à ces placements, s'agit-il d'opérations de gestion et de bourse concernant les titres d'Etat et de ses correspondants, il est de tradition que les comptables du Trésor assurent personnellement cette partie du service en s'efforçant de renseigner de façon précise les clients éventuels au demeurant toujours assurés de recevoir le
meilleur accueil. S'agit-il encore de percevoir le montant d'allocations attribuées à certaines catégories sociales, d'encaisser des chèques émis en règlement de dépenses publiques ce sont encore là des opérations poursuivies par les comptables du Trésor.
L'importance des sommes réglées au titre de pensions de toutes sortes (civiles, militaires, Caisse des Dépôts...) dispense de longs développements à ce sujet ; à signaler cependant, qu'en ce domaine, les services du Trésor (Trésoreries Générales Centralisatrices notamment) disposent désormais du matériel moderne apportant à la fois plus de rapidité et plus de sûreté dans l'exécution de cette partie du service.
Enfin, cette énumération resterait incomplète s'il n'était pas fait état des deux autres fonctions encore mal connues du public parce que de création récente :
— le service des Fonds Particuliers: véritable service bancaire, totalement indépendant, placé sous la responsabilité du Trésorier Payeur Général. Des comptes de dépôt de fonds portant intérêt à 1 % permettant d'effectuer gratuitement toutes les opérations de caractère bancaire : encaissement de chèques, domiciliation de traites, virements... le client disposant d'un carnet de chèques et de larges possibilités de retrait de numéraire à la caisse de n'importe quel comptable du Trésor.
Ce service pourrait être, s'il en était manifesté le besoin, rapidement implanté à Sathonay-Camp.
— Les opérations de la Caisse Nationale de Prévoyance : la Caisse des Dépôts et Consignations a créé, sous le sigle C.N.P., un organisme témoin sur le marché de l'assurance-vie, dont le rôle consiste à propager l'idée de prévoyance dans le public. Des campagnes publicitaires récentes, soit à la radio, soit à la télévision, ont d'ailleurs attiré l'attention du public sur l'acuité du problème de l'assurance-vie et la nécessité de se garantir contre les vicissitudes de l'existence. La Caisse Nationale de Prévoyance dispose à cet effet d'une gamme de formules très étudiées et très avantageuses. Cette notion d'assurance-vie considérée encore récemment comme un confort superflu entre très heureusement dans les mœurs et prend place à côté des autres mesures sociales élaborées ces dernières années.
Cette nomenclature des attributions dévolues aux Services Extérieurs du Trésor pour aussi superficielle qu'elle soit, permettra peut-être de faire mieux connaître un métier réputé austère et trop souvent évoqué sur le ton de la plaisanterie pour cacher des réalités plus préoccupantes. Elle sera en tous cas l'instrument d'un utile contact, répondant ainsi à l'une des préoccupations de cette revue communale qui est de créer et de promouvoir des liens plus étroits et plus vivants au sein de notre communauté.
Renseignements pratiques: Bureaux de la Perception ouverts tous les jours de 9 h à 12 h et de 14 h à 16 h. Samedi matin : de 9 h à 11 h seulement. Réception en particulier par le Percepteur sur demande.
Postes et Télécommunications
Constatation a été faite avec satisfaction, que la Municipalité a fait procéder à la pose des numéros d'habitation. Des plaques de noms de rue ont été également placées. Des remerciements sont exprimés à Monsieur le Maire pour cette amélioration qui facilitera le travail des préposés à la distribution du courrier.
Mais pour que ces aménagements puissent avoir leur effet il est nécessaire que les adresses soient rédigées correctement
La forme la plus simple est la suivante :
X, 40, avenue de Pérouges - 01 Sathonay-Camp.
Y, 18, avenue Paul-Delorme - 01 Sathonay-Camp.
Z, 5, avenue Félix-Faure - 01 Sathonay-Camp.

sans mentionner le nom du bâtiment ou H.L.M. qui devient
inutile du fait du numéro et du nom de la rue.

Il est également recommandé aux riverains de l'ancienne avenue Canrobert et du faubourg de Lyon de communiquer leur nouvelle adresse à leurs correspondants. 5 ans après les changements d'appellation, des lettres arrivent encore avec les anciens noms de rues. Lorsque le préposé qui connaît parfaitement les usagers de sa tournée sera parti, les correspondances arrivant avec des adresses périmées, risquent de ne pas être distribuées.
Un distributeur de timbres-poste a été fixé sur la façade du bureau. Moyennant une pièce de 0,20 F et une pièce de 0,10 F, l'appareil vous remettra un timbre à 0,30 F. Une attente inutile au guichet peut donc vous être évitée. Cet appareil est à votre disposition à toutes heures.
Heures d'ouverture du bureau : chaque jour sauf dimanche, de 9 h à 12 h et de 15 à 18 h, le samedi de 15 h à 16 h.
Les opérations sur le Trésor s'effectuent dans le cabinet du Receveur.
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MUSIQUE DE LA VIIIe RÉGION MILITAIRE
ADRESSE : Fort-Lamothe, Lyon (7me).
COMPOSITION :
A) Direction : Chef de Musique, Capitaine Dalenne.
Adjoint : Sous-Chef de Musique, Adjudant-Chef Roret.
Tambour-Major : Adjudant Bonté.
B) Sous-officiers musiciens :
Solistes et instructeurs :
Adjudant-Chef musicien Hugonnet,
saxophone.

Sergent-Chef musicien Fenart, basson.
Sergent-Chef musicien Petitjean, clarinette.
Sergent-Chef musicien Michel, saxophone.
Sergent musicien Budin, tuba.
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C) Autres exécutants : personnel du contingent appelé, recruté sur le territoire de la 8™ Région Militaire, (Ain, Allier, Ar-dèche, Cantal, Drôme, Haute-Loire, Isère, Loire, Puy-de-Dôme, Rhône, Savoie, Haute-Savoie) ou engagé par devancement d'appel.
Conditions d'admission : satisfaire à l'examen musical organisé chaque semestre par le Chef de Musique à une date qui est diffusée par la Confédération Musicale et par la presse locale.
L'engagement par devancement d'appel est le moyen le plus sûr d'être affecté à la Musique Régionale. Cet engagement doit être souscrit entre 18 et 19 ans. Tous renseignements peuvent être donnés par les « Centre de Documentation et d'accueil » (C.D.A.) situés aux chefs-lieux de chaque département.
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N.D.L.R. : Le 13 novembre, au cours d'une soirée organisée à la salle des fêtes de notre commune, au profit du Bureau d'Aide Sociale. La Musique du 99me prêta généreusement son concours en un concert au programme varié.
Un nombreux public ne ménagea pas ses ap-
plaudissements.

Nous tenons à remercier ce magnifique ensem-
ble ainsi que son chef, le Capitaine Dalenne.

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(Cliché Dernière Heure)
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Histoire
d'une
Eglise
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ASPECT EXTÉRIEUR DE L'ÉGLISE IL Y A UNE DIZAINE D'ANNÉES
(Photo « CIM »)
Celui qui parcourt pour la première fois les rues de notre cité, risque de passer devant l'église paroissiale sans même la remarquer, à moins qu'il ne prenne pour l'église du pays, l'église de Sathonay-Village dont le fier clocher se devine très bien depuis l'avenue Paul-Delorme.
De fait, l'église du pays est récente. Au début du siècle, il n'y avait pas d'église à Sathonay-Camp et, partant, pas de curé. C'était le prêtre de Sathonay-Village qui était chargé de Sathonay-Camp.
Lorsque le Camp prit de l'importance, au détriment du Village, avant la Grande Guerre, un prêtre s'installa au Camp. L'autorité militaire mit au service des fidèles la chapelle des soldats, chapelle qui donnait sur l'actuelle rue Pasteur. Les anciens du pays (ils sont de plus en plus rares) s'en souviennent encore.
Le curé de l'époque comprit qu'il fallait construire une église indépendante du Camp militaire. Cette chapelle provisoire (l'actuel Foyer Foch) servit de lieu de rassemblement pour le peuple chrétien durant de nombreuses années, jusqu'au jour où il s'avéra indispen-
sable de construire une véritable église : le dévelop-
pement du pays l'exigeait.

Le curé d'alors, le Père Adam, s'attela à la tâche et c'est en 1934 qu'eut lieu la bénédiction de la nouvelle église. L'auteur de ces lignes se rappelle avoir participé à cette cérémonie alors qu'il avait 10 ans. Des souvenirs lointains de cette journée mémorable émane encore un détail : pour pénétrer dans cette église il fallait descendre des escaliers...
Effectivement, dans les plans primitifs, il ne s'agissait que d'une crypte sur laquelle devait s'élever, plus tard, l'église proprement dite. Le provisoire est devenu du définitif et si, un jour, un nouvel étage s'élève, ce sera pour abriter des salles de catéchisme et de réunions...
L'entrée de l'église avait besoin d'aménagement. C'est pourquoi, il y a une sixaine d'années, l'aspect extérieur changea. En particulier, un porche rendit plus accueillante l'entrée de l'église.
Pour l'heure, un aménagement important est en voie de réalisation dans l'église paroissiale : un chauffage plus rationnel, plus efficace.
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ÉCLAIRAGE PUBLIC
Dans notre commune, au sein du Conseil municipal, l'important problème de l'éclairage public est très souvent discuté.
Toutes les Municipalités passées se sont louablement attachées à son amélioration ; par renforcement ou par extension progressifs, au mieux des techniques du moment, et bien entendu, des crédits disponibles.
Tous ces travaux s'étant échelonnés sur un temps relativement long. En conséquence, nous sommes aujourd'hui dotés d'un éclairage que l'on peut qualifier de décent pour les voies principales mais assuré par des lampes de modèles les plus divers, souvent démodés ; une mauvaise répartition amenant trop souvent des intensités variables.
Pour remédier à cet état et notre cité étant en pleine croissance, nous sommes amenés à reconsidérer l'éclairage des voies publiques sur un plan d'ensemble. Nous espérons que ce plan pourra s'exécuter en une seule tranche, c'est une question de finances. Sinon il s'opérerait par paliers, mais d'une manière cohérente.
Ce plan mis au point par une maison spécialisée, comporte la modernisation du matériel ou son regroupement, le renforcement en nombre et en puissance et l'extension aux rues et chemins écartés.
Vous trouverez ci-joint sur une carte la nouvelle implantation des lampes dont voici les modèles :
A (•) pour éclairage intensif, lanternes de 250 Watts à ballon fluorescent.
B (Q) Lanternes nouvelles de 250 W, sur poteau béton ou sur candélabre métallique, hauteur 9 mètres.
C (0) Candélabres décoratifs 125 W, ballon fluo, hauteur 4 mètres.
D Lanternes comme (B) 125 W, ballon fluo.
E (•) Lanternes « standard » 80 W, ballon fluo, récupérées et regroupées.
F (—) Lanternes nouvelles fermées par une vasque incassable 80 W, ballon fluo .
On notera la disparition des « loupiotes », ampoules électriques surmontées d'un abat-jour démodé, d'un faible rendement, et... vulnérables.
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PALMARES des Ecoles Publiques de SATHONAY-CAMP
                          Année Scolaire 1964-65

CERTIFICAT D'ETUDES PRIMAIRES :
Classes de fin d'études :
Robert Blogeau, Yves Blanc, J.-Jacques Core, Guy Deprost, Bernard Faiquè, José Nunoz, Elle Peyronnet, Serge Rossignol.
Collège d'Enseignement Général :
Garçons : Patrick Arrouez, Pierre Carue, Alain Cazot, Michel Furnon, Robert Grillet, Gérard Janet, Yves Lillo. Jean-Louis Marin, James Mathiaud, Alain Plaisant, Guy Fourtier.
Filles : Danielle Ballufin, Nicole Barrel, Sylvette Bluon, Jocelyne Buisson, M.-Claire Comte, Annie Deveille, Annie Gebod, Jeannette Gilabert, Ginette Guillet, Mireille Jacolino, Michelle Jarniat, Eliane Lambert, Eliane Pellerin, M.-Thérèse Pelletier, Michelle Schwartz, Betsy Seris, Danielle Walther.
B. E.P. C. :
Filles : Nicole Berthillot, Annie Damian, Annie Deux, Michelle Pradelle, Jeanne Sabouret, Zineb Souici.
Garçons : Jean-Pierre Beyrieux, André Canali, Michel Conseil, Jean-François Gonin, Claude Poncin, Alain Viviand. E.F.A.A. (Examen Fin d'apprentissage Artisanal. C.A.P. Transmis par la Chambre des Métiers de l'Ain-en-Bourg.
Reçus E.F.A.A. et C.A.P. : Nougarède Daniel (Boulanger). Lamberget Bernard (Charcutier), Bernard Michel (mec. auto), Ballufin André (Boucher), Burlerin Jean-Paul (Plâtrier-peintre), Chabot Gérard (Plâtrier-peintre).
Reçus C.A.P. : De la Fontaine Charles (mec. auto).
Reçus E.F.A.A. : Cardinal Eric (Matelassier ), Che-vrot Gérard (Boulanger), Gemelli Achille (Tourneur sur moteur), Pacher Olivier (Plâtrier-peintre) Bidard Michel (Plombier-zingueur).
Devant les difficultés pour obtenir les résultats du Bac et des Facultés intéressant nos administrés, nous
nous voyons obligés de limiter ce palmarès aux résultats scolaires de notre commune.

 

BIBLIOTHEQUE MUNICIPALE

Depuis le mois de septembre, la bibliothèque a atteint le nombre de 2 278 volumes, ce qui marque une augmentation de 59 volumes par rapport à l'an passé. Parmi tous ces livres se trouvent de nombreux romans récents, d'auteurs très connus et de qualité. Ceshors, P. Buck, Cronin, Fuscis, Roche, Kessel, Arteguy, Peyrrefite, etc...
Des romans policiers peuvent satisfaire les nombreux amateurs. Ces nouveaux achats ont pu être faits grâce à la générosité du Conseil municipal qui a bien voulu accorder une somme de 400 F à la bibliothèque, augmentant ainsi son effort de 100 F par rapport à l'an passé. Avec ces 100 F supplémentaires seront achetés de nouveaux livres avant la fin de cette année.
Le bibliobus apporte toujours, 2 fois par an, 150 livres
parmi lesquels se trouvent de nombreux romans, récits de
voyages et d'aventures.

Le nombre de lecteurs a augmenté sensiblement cette année, malgré quelques départs dus à la population mouvante de Sathonay. Pour le prix très bas de 4 F pour une année, les lecteurs emportent 4 livres pour une quinzaine.
La bibliothèque se tient le vendredi tous les 15 jours de 17 h à 18 h salle des réunions à la Mairie. Les personnes économiquement faibles de la commune peuvent obtenir gratuitement le prêt d'un livre par quinzaine.
Pour tous renseignements d'adresser à la Bibliothèque lors des séances, à Mme Michaud, institutrice au groupe scolaire de garçons, ou à défaut, au Secrétariat de Mairie.
Cette Association est dans sa 84me année puisqu'elle a été fondée, ainsi qu'en attestent les archives, le 4 octobre 1882 sous la présidence de M. Geoffray, Maire de la commune et avec la dénomination de « Société de La Caisse des Ecoles » ; la Vice-Présidence était confiée à M. Passet ; le Secrétariat était assuré par M. Buthaud et M. Bouvray, avait la responsabilité de la Trésorerie.
Successivement, et jusqu'en 1914, les personnes dont les noms suivent ont, pendant des périodes plus ou moins longues, constitué le « bureau » de la Société.
A la Présidence : MM. Guillot, de Bernis, Chevelu, Pin et Mirai.
A la Vice-Présidence : MM. Passet, Buathon, Pin, Chevelu, Dubois et Beaudet.
Au Secrétariat : MM. Burnet, Dubois, Burnet, Hirel, Combe et Chômer.
A la Trésorerie : MM. Bouvray, Lassia, Quiblier, Alix-Perron, Duchène, Burnet, Demeure et Delorme.
Il est aisé de se rendre compte que le poste de Trésorerie ne doit pas être de tout repos car en trente ans, il s'en est fait une assez grande consommation.
Le but immédiat de la « Société de la Caisse des Ecoles » fut de « distribuer gratuitement les fournitures scolaires aux élèves indigents de la commune ».
En 1884, la Société décide d'organiser une distribution des
prix qui s'effectue sous la forme d'attribution d'un livret de Caisse d'Epargne (ne voyez-la, aucune publicité) aux enfants les plus méritants.
Le 24-1-1886, la première fête au bénéfice de la Caisse des Écoles est organisée à la Brasserie Derbeys et Passet et le bénéfice réalisé doit être substantiel car les élèves ayant satisfait à l'examen du Certificat d'Etudes se voient accorder un livret de Caisse d'Epargne de 5 francs et le premier du canton, s'il est de la commune de Sathonay obtient un livret de 10 francs.
Au fil des années, les activités de la Société deviennent plus importantes. C'est ainsi que des distributions de tabliers, de culottes, de pantalons, de galoches sont faites aux enfants nécessiteux ; qu'un « banquet enfantin avec distribution de jouets » voit le jour à l'occasion du 14 juillet 1912 ; qu'il est instauré pour la durée de l'année scolaire le système « des bons points centimes » qui fait qu'en fin d'année scolaire, chaque élève se voit allouer une somme qu'il aura mérité par son travail, sa conduite et son assiduité.
Toujours est-il qu'à la veille de la guerre 1914-1918, date à laquelle s'arrêtera le petit historique de ce premier bulletin, après avoir œuvré pendant plus de trente ans pour apporter une amélioration certaine aux Écoles et aux Écoliers, les pionniers de la « Société de la Caisse des Écoles » laissaient à leurs successeurs une voie toute tracée dans laquelle il n'y a«rait que des améliorations à apporter.

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Les Médaillés Militaire
C'est dans notre petite commune, groupée autour d'une garnison importante, qu'en 1921, nos anciens décidèrent de former une Section des Médaillés Militaires, filiale de la Société Nationale. Que la place qui nous est réservée dans ce bulletin municipal soit une occasion pour remercier ses fondateurs et les vétérans qui sont encore parmi nous.
Notre Association groupe les sociétaires de Sathonay-Camp, Sathonay-Village et Rillieux. Ses adhérents, actuellement 160, n'ont de point commun que le port du ruban vert et jaune. Si les militaires en activité et ceux qui, en fin de carrière, se fixent définitivement dans nos communes y sont en majorité, notre Société compte également des anciens de 14-18, ainsi que des plus jeunes de 39-45, Indochine et Algérie. Elle a connu dans ses rangs, beaucoup de « passagers » en garnison au Camp, mais sa continuité a été marquée par la durée du mandat de ses Présidents dont le titu-
laire actuel n'est que le 5me depuis plus de 44 ans et la fidélité de ses sociétaires, puisque quinze ont plus de 35 ans de Société.
Notre but est, avant tout, la création de liens d'amitié et d'entr'aide entre nos adhérents. C'est dans la joie, mais surtout dans les heures trop souvent malheureuses des familles endeuillées, que la solidarité amicale doit se manifester. Nous nous efforçons de le faire, sans oublier d'aider notre siège central à Paris pour l'entretien de l'orphelinat.
Nos activités sont donc orientées en conséquence et si les bénéfices de notre bal annuel alimentent notre petite caisse, tout en permettant à nos sociétaires et amis de passer une soirée agréable, les autres réunions ou fêtes organisées par notre association sont surtout destinées à renouer les liens d'amitié et de solidarité de nos adhérents et de leurs familles, car pour bien s'aider, il faut bien se connaître.
Laiterie - Epicerie
Joseph DARET *

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BOUCHERIE - CHARCUTERIE
VIANDE DE PREMIER CHOIX
A. Billard
14, avenue Félix-Faure - SATHONAY-CAMP (Ain)
Tél. 14 • LIVRAISON A DOMICILE
6, avenue Félix-Faure
SATHONAY-CAMP — Tél. 114

n

Café ——— Restaurant ——— Pension LES LILAS  Mme G A U L I N
13, rue Garibaldi - SATHONAY-CAMP
Menuiserie - Ebénisterie En tous genres
Spécialité Frigorifique - Vitrines et Comptoirs
TRAVAUX A FAÇON
Roger LOUIS        RENOVATIONS
1, rue Joseph-Mouth - SATHONAY-CAMP (Ain) - Tél. 123
Olympic de Sathonay
Notre Société enregistre pour cette saison 65-66 102 licenciés en basket et foot-ball.
Le Bureau est ainsi constitué :
Président : M. Barlier.
Vices-Présidente : MM. Felten et Thevenot.
Trésoriers : MM. Ducret et Chauvet.
Secrétaire : M. Felten.
Directeur sportif : M. Moulier.
Membres : MM. Desmaris, Aveline, Aulagne.
Sont engagées en championnat 4 équipes de football et 4 équipes de basket.
Cette saison l'effort des dirigeants se porte sur la formation d'une équipe de jeunes féminines et c'est avec satisfaction que l'on enregistre l'inscription de 15 jeunes filles (notre photo).
Les installations sportives mises à la disposition de notre Société sont sans cesse améliorées par la Municipalité, nous ne pouvons que l'en remercier tout en souhaitant que dans les années à venir, une salle couverte sera mise à la disposition des jeunes afin de parfaire leur éducation sportive par des entraînements qui ne peuvent se dérouler qu'en soirée à la fin des cours scolaires.
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Amicale Boule
Quarante sociétaires se réunissent autour d'une excellente table à Neuville-sur-Ain. Dès le départ, l'ambiance était créée, l'accordéoniste Allote n'était certainement pas étranger à la chose.
Ce repas fut très réussi, cependant l'avalanche de grenouilles (malgré les paris engagés) ne réussit pas à rassasier « les rois de la fourchette ». Bref, personne ne fut déçu et l'après-midi se déroula joyeusement : les chansons et les rires se mêlant à la partie de boules.
Enfin, l'heure du retour s'annonça et le car fut envahi par les convives enthousiasmés, qui avaient su se détendre en administrant une correction digne d'élo-
ges à leurs adversaires. Ce fut la friture dégustée au
siège qui clôtura cette magnifique soirée.

Nombreuses furent les familles de Sathonay qui répondirent à l'invitation du deuxième bal de l'Amicale ; sa réussite était due à ce nombreux public. Merci à tous ces gens qui ont compris qu'il y avait encore moyen de se distraire, de se détendre sans histoire. Notons la tenue excellente de l'orchestre Hernandez qui pour la seconde fois a su nous entraîner sur la piste en alternant les danses modernes et anciennes, à la satisfaction de tous.
L'année prochaine les absents pourront certainement se joindre à nous. Ils seront les bienvenus.
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CHAUFFAGE CENTRAL AUTOMATIQUE
Mazout - Gaz - Electricité - Charbon - Air chaud
L. CHANTELOUBE
Ingénieur E.C.L.
Tél. 24.33.90

48, avenue Maréchal-Foch
LYON 6e

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DROGUERIE
PARFUMERIE
GRAINETERIE
Graines potagères et fleurs MADAME RIPI I
Insecticides - Engrais ITIAGAIVIE Kl EU

Aliments pour oiseaux
et volailles

16, boulevard Castellane
SATHONAY-CAMP
Tél. 40

ETAT CIVIL
NAISSANCES
3- 2-65
3- 2
9-2
27-2
8- 3
6- 3
5- 3

1- 4
2- 4
8- 4
14- 4
14- 4
1- 5
7- 5
11- 5
12- 5 14- 5 22- 5 24- 5 28- 5 21- 6 23- 6 14- 6 26- 7
CHARITAT Odile
AUGER Cécile
DELRIO Bruno
ALESSANDRINI Sandrine
MADADI Farid
RIVAL Marie-Pierre
POINTET Marie-Christine
PLETY Sylviane-Maryse
SABATIER Christophe
COCHET Laurent
GEOFRAY Isabelle
GEOFRAY Nathalie
TIRARD Thierry
LUSSIANA Patricia
GUILLEMIN Nathalie
LUGO Christine
GIOVANNETTI Isabelle
ROUGEYRES Corinne
CARTAGENA Isabelle
CHAGOT Jean-Luc
COCCO Anna-Térésa
ALLACHE Nabil
PONT Agnès
TISSIER Cécile

26- 7 PROFIZI Denis
22- 7 RAVET Jean-Jacques
27-8 FEIGLY Joël-Jean
28- 8 REINOSO Eric
21-8 VINCENT Sylvie
21- 8 LOISY Agnès
13- 8 JANIN Sylvie
12- 8 NICOLAS Catherine
5- 8 CHANUT Evelyne
5- 8 SAGUEZ Frédéric
1- 8 NICOT Christine
3- 9 ROCHER Franck
12- 9 MOSKIOU Bruno
13- 9 DUCHENE Corinne
14- 9 BOITIER Carole
11-9 BOUGEARD Philippe
16-9 SIMON Jean-Jacques
16-9 LE MAITRE Patrick
21-9 BOULICAUT Jérôme
19-10 MOUSSEY Max
18-10 CAREBLA Philippe
15- 10 SALARIS Martine
27-10 MERAL Chantai
30- 8 ZERMOUNE Malika
7- 11 COMBE Nathalie
13-11 DOMAIN Jean-René
MARIAGES
30- 1 GUILLEMIN Michel - SITRUCK Louise-Nelly
6- 2 CUESTA Antoine - MOLL Francette
20- 2 PIOLTI Daniel - BASQUE Nicole
27- 2 TOUAT Joseph - BESSON Marie-Thérèse
8- 4 CICHIGNI Jean-Pierre - MENNEGAND Agnès
24- 4 MILLE Michel - BOUDON Hélène
30- 4 BRECHARD André - BALOGH Maria
8- 5 CANTATORE Santé - DE IESO Donata
15- 5 REVERDY Marcel - ENKSEZIAN Marie-Rcse
18- 6 DREMIEUX Louis - JANET Annie
26- 6 BOVEDA Ramon - SUAREZ Maria-Tércsa
3- 7 GUINY Christian - SPINDLER Mireille
8- 7 CHEVAILLIER Georges - CHARDON Christiane
17- 7 TOUMAZEAU André - BERSHET Michelle
24- 7 CLAY Georges - SOULATGES Annie
24- 7 RAVET Georges - VILLARD Yvette
31- 7 LANNES Louis - REBOUL Elisabette
31-7 HERO Claude - PELLETIER Colette
7- 8 RONDEAU Michel - DAILLY Anne-Marie
11- 8 MILLET Bernard - ENGEL Anna-Maria
14- 8 BARRAQUE Roger - LAPERTOT Yolande
14- 8 BESSON Francis - BOULAND Jeannine
30-8 MALLIER Jean-Joseph - COHEN Solange
4- 9 GICHARD-DESCHAMPS Georges - PALLUEL
Nicole
11- 9 DUBIER Gérard - MONTEFERRARIO Monique
18- 9 DUMAS Yves - BIOJAU Colette
18- 9 BOULAND Jean - CARRIERE Mireille
DECES
5- 3 MYARD Martial, 79 ans
16-3 AGUILLON Lucien, 77 ans
12- 4 MOIROUD François, 81 ans
14- 4 CHURLET Claudus, 65 ans
24- 6 CIDAVI ép. CIDAVI Annonciata, 65 ans
16- 7 AUFFANT ép. VILLARD Marie-Louise, 73 ans
11- 8 VIGER Vve DHURS Ida, 86 ans
12- 9 BESSON Joseph-Elie, 52 ans
9- 9 REYNAUD Jean-David, 58 ans
16-10 SABOT Jean-Pierre, 81 ans
3- 1 BELLEMIN Noël-Anshelme, 60 ans
15- 1 DURY Jean-Félix, 65 ans
14- 1 BEAUDET, Vve FOURNIER Jeanne, 82 ans
29- 1 GARCIA, Vve GUILLEIN Madeleine, 77 ans
30- 1 GRANGER René, 56 ans
13- 2 FAULCONNIER André, 42 ans
12- 3 BONELLO Ariette, 25 ans
CHARBONS ET BOIS
FUMIER - MAZOUT
GROS
DETAIL
MAYOUD S.A.
13, avenue Carnot, 13
(en face de la gare de Sathonay-Rillieux SATHONAY (Ain)
Au capital de 115.000 francs
Téléphone 36

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